L’affaire 2,5 tonnes de drogue qui défraie la chronique depuis quelques jours au Bénin a été abordée ce dimanche 3 octobre 2021 par le porte-parole du gouvernement. Wilfried Léandre Houngbédji, reçu par des confrères de certaines chaînes de télévision de la place parle de prouesse réalisée par les services béninois. Il est également revenu sur l’amalgame créé par certains activistes politiques  au sujet de cette prise de cocaïne au Bénin.
Le porte-parole du gouvernement au cours de son intervention a rassuré l’opinion publique qu’il s’agit d’une opération qui a été menée de main de maître par les services béninois ayant reçus  les renseignements selon lesquels les trafiquants de drogue opéraient aux larges des côtes béninoises. La stratégie mise en place par les dealers permettait  de convoyer la marchandise des bateaux vers des magasins à travers des embarcations de fortune. « Ce que nos services ont fait d’extraordinaire, c’est d’avoir mené rondement cette affaire jusqu’à mettre la main sur toute la cargaison. Les services auraient pu agir précipitamment qu’une bonne partie de la marchandise serait dispersée dans le pays. La stratégie a été de les laisser emmagasiner progressivement et de mettre la main sur cette quantité de cocaïne » a confié Wilfried Léandre Houngbédji. Selon les propos du Secrétaire général adjoint du gouvernement, cette quantité de drogue qui est la plus grosse prise jamais saisie auparavant au  Bénin était destinée  à être convoyée vers un pays européen.
Le Bénin n’est pas une plaque tournante de la drogue
À travers  les explications du porte-parole du gouvernement, l’on comprend que les 2,5 tonnes de cocaïne saisies  représentent plus de mille milliards de francs Cfa. « Vous imaginez que les gens qui font ça, s’ils doivent mener des actions pour attenter à la sécurité, à la stabilité d’un pays, ils donneraient une bonne marge de manœuvre. Il faut se féliciter de l’efficacité de nos services » a laissé entendre Wilfried Houngbédji qui rassure qu’aucun acteur du régime en place n’est mêlé à ce trafic à l’étape actuelle des enquêtes. Il réaffirme le contenu du communiqué du procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques en estimant que le  magasin incriminé a été loué par un expatrié. À en croire les propos du porte-parole du gouvernement, cette grosse prise de cocaïne au Bénin ne suffit pas pour affirmer que le pays est devenu une plaque tournante de la drogue dans la sous-région. « Le Bénin comme tous les pays du monde est sujet aux velléités des trafiquants. Ces  trafiquants tenteront toujours par ici comme ailleurs, mais en face, ils auront toujours la riposte de l’État qui a décidé que c’est tolérance zéro pour ce genre de crime. Le Bénin n’est donc pas une plaque tournante de la drogue » a-t-il conclu.

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