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Après sept mois de tensions économiques, l’espoir d’une normalisation des échanges entre le Bénin et le Niger semblait enfin se dessiner. Cependant, la réalité sur le terrain raconte une toute autre histoire. Pourtant, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a ordonné, depuis le samedi 24 février 2024, la levée des sanctions économiques entre les deux pays.
Malgré la décision de réouverture des frontières terrestres et de l’espace aérien, le poste-frontière entre le Bénin et le Niger à Malanville reste désespérément clos. Un constat amer pour les transporteurs qui attendent impatiemment la reprise des activités commerciales, côté Bénin. Bien que le président Patrice Talon ait rapidement ordonné la levée des restrictions pour les marchandises en provenance ou à destination du Niger, les obstacles persistent. Les fonctionnaires de la douane béninoise ont reçu l’ordre de reprendre le travail, mais se retrouvent actuellement au chômage technique alors que le pont crucial reste bloqué par les forces de défense et de sécurité nigériennes. Cette impasse prolongée a des conséquences désastreuses sur l’économie régionale. Depuis le mois d’août dernier, les centaines de camions bloqués ont contraint les voyageurs et les commerçants à emprunter des voies alternatives, notamment la voie fluviale, avec des risques considérables. Des barques surchargées, une traversée périlleuse, et même des incidents dramatiques comme le chavirement d’une embarcation l’été dernier. Face à cette situation, les acteurs économiques de la région appellent à une résolution urgente du différend afin de restaurer la fluidité des échanges commerciaux et de garantir la sécurité des personnes et des biens. En attendant, le statu quo persiste, laissant les transporteurs dans l’incertitude et les économies locales en suspens.

Diane ATEKPO

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