Le Bénin n’a pas été associé à la sélection des 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey restituées par la France au Bénin. L’information a été donnée par le Chef de l’État Patrice Talon à l’occasion de la cérémonie d’accueil des 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey au palais de la Marina de Cotonou.

Talon annonce une exposition des 26 œuvres à la Présidence

Le Bénin n’a pas influencé le choix des 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey dans le processus de restitution. C’est ce qu’à fait comprendre le Chef de l’État Patrice Talon. Un peu comme  pour répondre à certaines personnes qui se demandent pourquoi est-ce qu’il est seulement question de 26 œuvres du royaume d’Abomey alors qu’il y a eu plusieurs autres royaumes dont les œuvres se retrouvent en France. Le Chef de l’État informe qu’après avoir introduit cette demande de restitution, la France a décidé de façon unilatérale du choix des objets qui devront revenir au bercail. « Si nous avions été associé, nous aurions pu composer le lot autrement de sorte à avoir les objets de tous les royaumes ayant existé sur le territoire. Pour autant, nous n’avons pas boudé notre plaisir puisque le tabou de la restitution est brisé » a lâché Patrice Talon qui a profité de l’occasion pour vanter les mérites des différents royaumes qui ont fait la gloire du Bénin par le passé.

 

« Le Bénin est Grand par son histoire »

La cérémonie d’accueil des 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey au palais de la Marina de Cotonou a été aussi une occasion pour le Chef de l’État de rendre hommage à tous les différents royaumes qui ont fait par le passé la gloire du pays. En guise d’exemple le numéro 1 des Béninois a cité plusieurs royaumes dont ceux d’Abomey, Porto-Novo, d’Allada, Nikki, Kouandé. « Le retour de ces œuvres intervient sous le signe de la renaissance du Bénin » a-t-il déclaré avant d’ajouter que de petites victoires en petites victoires, l’avenir est radieux. « Le Bénin est grand des royaumes qui l’ont constitué. Ce retour des œuvres témoignage de ce que nous avons été par le passé, de ce que nous avons connu la grandeur » a conclu Patrice Talon.

 

 

 

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