Le vent de la disparition plane sur le parti de l’opposition » les démocrates ». Celui-ci pourrait complément disparaître au vu des derniers événements qui ne font que menacer l’existence de ce parti.
Emprisonnement des têtes de pont du parti les démocrates, démission des membres influents, l’avenir semble sombre pour « Les Démocrates ». Tout semble inquiétant dans la vie de cette formation politique. À y voir de près, si le parti les démocrates se vide de son contenu, cela pourrait être du aux nombreuses procédures judiciaires lancées au lendemain de l’élection présidentielle du 11 Avril 2021. C’est du moins l’interprétation que l’on pourrait faire des propos tenus dimanche dernier par l’avocat Jacques Migan, ancien bâtonnier, acteur politique et membre fondateur du Bloc Républicain (BR).
Lors d’une émission politique dont il était l’invité, le dimanche 18 Avril, Maitre jacques Migan a opiné sur les violences préélectorales. Ce dernier a estimé que si ce qui est reproché aux responsables de « Les Démocrates » se confirmait, il va falloir suspendre le parti ou le faire disparaître. Pour l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Bénin, les propos violents et incitatifs à la violence tenus par certains responsables du parti de l’ancien président Boni Yayi, méritent qu’une décision soit prise à l’encontre de cette formation politique, si les accusations s’avéraient. Le praticien du droit, est d’accord pour la suspension de cette formation politique ou sa disparition. Plus loin, il a déclaré : « Ce n’est pas un parti qui réclame le dialogue. C’est un parti qui réclame la violence, le trouble et l’insurrection. Il y a des audios de ses responsables qui ont dit, à partir du 06 avril, le mandat du président Patrice Talon est terminé. Nous allons mettre en place un gouvernement transitoire».
Pour lui, force doit rester à la loi dans un Etat démocratique. En conséquence, il se dit être favorable pour des sanctions exemplaires contre cette formation politique, s’il est prouvé qu’il a contribué aux violences qui ont précédé l’élection présidentielle du 11 Avril dernier. « Si ce qu’on leur reproche se confirmait, il faudrait suspendre ce parti ou le faire disparaître. On ne peut pas être un parti appelé à animer la vie politique et en même temps appeler à l’insurrection» , a-t-il dit pour conclure.
Aimé AKEKE