Les responsables de la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) impliqués dans un scandale sexuel ont repondu à nouveau au Tribunal d’Abomey-Calavi ce lundi 27 septembre 2021. Une audience qui fait suite à celle du jeudi 23 septembre 2021 où les mises en causes avaient été placés sous convocation. Selon les informations reçues par la rédaction de DBMEDIAS, les personnes concernées par cette affaire sont encore dans les locaux du Tribunal en attente de leur comparution.
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Retour sur les faits…
Hounnankpon Yedomohan, doyen de la Fast-Uac, François Guèdjè, vice-doyen et Rigobert Avohou, le chef scolarité sont poursuivis pour des faits de harcèlement sexuel à la Faculté des sciences et techniques. En effet, il y a quelques mois, la plaignante, une étudiante effectuait un stage au décanat de ladite faculté. Dans l’exercice de ses fonctions de stagiaire, elle aurait été victime de menaces et d’agression sexuelles de la part des mises en cause. C’est du moins ce qu’elle soutient dans sa plainte. Auditionnés au commissariat d’Abomey- Calavi, le doyen Hounnankpon Yedomohan a reconnu avoir eu des rapports sexuels avec l’étudiante en question et ceci, avec son accord. Quant au deux autres, à savoir le vice-doyen François Guèdjè et le chef scolarité Rigobert Avohou, ils n’ont pas reconnu les accusations faites par la plaignante à leur encontre. Selon les informations du quotidien le Potentiel vérifiées par DBMEDIAS, le dossier suit son cours et les concernés sont poursuivis sans mandat de dépôt.
Le Bénin avance. Nous avons quitté loin et nous irons loin. Avec la rupture on aura la paix au cœur.