Les États du monde œuvrent depuis plusieurs décennies à la restauration de la couche d’ozone. À la fin des années 1970, les scientifiques ont découvert que les activités humaines, comme l’utilisation d’aérosols, de climatiseurs, de réfrigérateurs, ou encore de produits chimiques nuisaient à cette couche d’ozone tant protectrice pour le bien-être de la terre. D’où l’initiative de la journée internationale de protection de la couche d’ozone. Une célébration qui est en à sa 34 ème édition  ce 16 septembre 2021 et qui a permis tant bien que mal une prise de conscience collective.

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« Pour que nous, nos aliments et nos vaccins restions au frais ». Ainsi est formulé le thème autour duquel se déroule l’édition 2021 de la journée internationale de la protection de la couche d’ozone. En ces temps de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, ce thème à en croire les scientifiques interpelle sur l’importance de la chaine du froid, pour le bien-être des humains. Plus qu’un luxe, la maîtrise de la chaine du froid est devenue une nécessité puisque les équipements de climatisation et de réfrigération sont aujourd’hui utilisés pour la conservation des aliments ou encore pour la conservation d’un certain nombre de produits médicaux.

 

Selon Yvette Boko Gauthé, point focal national ozone, ce thème a été choisi en vue de montrer qu’avec l’application du protocole de Montréal les hommes peuvent mieux vivre tout en protégeant les générations à venir. Ledit protocole a pour objectif de réduire, voire d’éliminer les substances qui appauvrissent la couche d’ozone et que l’on retrouve dans les équipements de froids. « Avec le protocole de Montréal, nous les humains, on peut vivre, mieux conserver les aliments sans que la qualité ne prenne un coup. Avec le protocole de Montréal les vaccins peuvent être mieux conservés tout en gardant leur qualité » a-t-elle déclaré. Le point focal ozone exhorte d’ailleurs les consommateurs d’équipements frigorifiques à savoir faire de bons choix lors de l’achat en privilégiant des équipements dont l’utilisation n’a d’impact  ni sur la couche d’ozone ni sur le réchauffement climatique et qui ont une efficacité énergétique avérée.

 

Pour rappel, c’est en 1994, que  l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 septembre 1987, date anniversaire de la signature du Protocole de Montréal, comme étant désormais la journée dédiée à la couche d’ozone. Pour l’heure, l’espoir est permis.

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