Quatre étudiants ont déclenché une grève de la faim à la suite de leur exclusion de l’École Nationale Supérieure (ENS). Ces derniers avaient été traduits en conseil de discipline pour avoir perpétré des actes de violence sur des enseignants lors d’une grève afin de revendiquer le paiement de leur bourse. Les faits remontent au 20 décembre 2020. Rapprochée par nos confrères de RFI, l’administration a donné sa version des faits.
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Les quatre étudiants concernés par cette décision, selon Hugues Massimba Dibama, directeur des études qui a présidé le Conseil de discipline ayant exclu les 4 étudiants sont récidivistes. Selon le récit de Hugues Massimba Dibama. Les étudiants exclus passaient de salle en salle pour sortir leurs camarades en plein examen de rattrapage. Dans l’une des salles, ils auraient arraché et déchiré les copies de leurs camarades. Dans une autre classe, ils auraient versé un seau d’eau et se seraient livrés à des violences verbales contre les enseignants. Quand les gendarmes ont été appelés au secours par la direction, 4 étudiants, formellement identifiés comme les fauteurs de troubles, auraient lancé des cailloux sur les gendarmes d’où leur traduction en Conseil de discipline qui a prononcé leur exclusion définitive. Face à ces différentes accusations, les étudiants concernés ont affirmé qu’ils n’ont violenté personne. Ils dénoncent une exclusion autoritaire. À noter que les apprenants ont la possibilité de faire appel de cette sanction auprès du Conseil d’orientation qui se réunira prochainement. Au cas où ledit conseil confirme la décision, les étudiants peuvent saisir le conseil d’État et demander la grâce présidentielle.