Le Bénin envisage la production, la transformation et la commercialisation d’un million de tonnes de riz à l’horizon 2024. Pour la mise en œuvre de cet objectif national, le pays a signé un mémorandum d’entente avec l’Association des producteurs du Nigéria (RIFAN). C’était le mercredi 24 novembre 2021 au Ministère de l’Économie et des Finances. Une cérémonie solennelle qui s’est déroulée en présence de cinq membres du gouvernement du Président Patrice Talon.
Le Nigeria s’engage pour accompagner l’État béninois à améliorer la production du riz. C’est tout le sens qu’il sied de donner au présent mémorandum d’entente entre les deux pays. Entouré de ses collègues, Aurélien Agbenonci des Affaires Étrangères, Gaston Cossi Dossouhoui de l’Agriculture, Shadiya Assouman de l’Industrie et du Commerce, Hamet Aguemon, Ministre-Conseiller du Président de la République chargé des Investissements, le Ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni s’est réjoui de la signature de cet accord historique qui permettra de promouvoir le riz paddy béninois. « Le gouvernement et moi principalement ferons tout le nécessaire chaque jour pour l’aboutissement de ce projet. Au Bénin quand nous décidons de signer un accord, c’est que nous sommes prêts à agir et l’exécution ici sera importante… » a-t-il rappelé.
Pour Gaston Cossi Dossouhoui « ce que nous faisons aujourd’hui portera des fruits et dynamisera la coopération entre nos deux États. C’est pour le commerce, l’alimentation, la sécurité et la paix dans notre région ». L’Honorable Issa Salifou, député de la 1ère circonscription et acteur majeur de la promotion agricole dans la zone de Malanville, présent à cette cérémonie de signature a rappelé l’engagement de la partie béninoise et souhaité que l’Association des Producteurs de Riz du Nigeria (RIFAN) joue sa partition afin de produire du riz au Bénin et contribuer à la sécurité alimentaire de nos deux pays. Al-Hadji Aminu M.Goronyo, Président du RIFAN, a promis le respect des clauses du mémorandum afin que chaque partie en sorte satisfaite. « Dans nos traditions, toute chose qui commence un mercredi est une chose bénie qui vivra au-delà des temps…Nous allons parfaire nos relations. Ce contrat sera pour la vraie unité africaine et l’autonomie alimentaire… » a-t-il conclu