Terre Agricole

Le Gouvernement a marqué son accord de principe à l’aménagement de huit mille hectares (8.000 ha) de terres assorti de la construction et/ou de la réhabilitation de quatre-vingts (80) retenues d’eau. Cette décision a été prise lors du conclave hebdomadaire du conseil des ministres de ce mercredi 13 juillet 2022.

 Le Gouvernement a ordonné la réalisation d’études de faisabilité technique et de valorisation de la basse et moyenne vallée de l’Ouémé. Une initiative qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole nationale. En effet, l’analyse des résultats des études et des plans directeurs d’aménagement hydro-agricole des vallées du Niger, de l’Ouémé et du Mono a conforté l’exécutif béninois dans sa volonté de rendre le maximum de terres emblavables disponibles. L’atteinte de cet objectif majeur prévu dans le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) aboutira à l’exercice des activités agropastorales dans des conditions optimales.

 

Les travaux à entreprendre se déclinent en aménagement hydro-agricole avec maîtrise totale d’eau sur une superficie de quatre mille hectares (4.000 ha) sur deux (02) sites dans la vallée du Fleuve Niger, dans les communes de Malanville et de Karimama, de deux mille hectares (2.000 ha) de terres dont cinq cent hectares (500 ha) sur un site de la vallée du Fleuve Pendjari dans la commune de Matéri, cinq cent hectares (500 ha) sur un site dans le village Couffonou dans la commune de Kpomassè et mille hectares (1.000 ha) sur le site de Tévèdji dans la commune de Ouinhi. Ils concernent aussi une superficie de deux mille hectares (2.000 ha) dont cinq cent hectares (500 ha) sur un site à Agamadin dans la commune de Sèmè-Podji et mille cinq cent hectares (1.500 ha) à Dogba dans la commune de Bonou ; puis la construction de soixante (60) nouvelles retenues d’eau à but agropastoral et la réhabilitation de vingt (20) anciennes, le tout dans l’ensemble des départements du pays, à l’exception de celui du Littoral.

Pour rappel, les études préalables réalisées avaient permis au Gouvernement de disposer de documents de base concernant l’aménagement de douze mille hectares (12.000 ha). En autorisant la mission de maîtrise d’œuvre partielle avec diverses entreprises, le Gouvernement souhaite que huit mille hectares (8.000 ha) de terres supplémentaires soient rendues disponibles, ce qui portera les superficies agraires exploitables à vingt mille hectares (20.000 ha).

 

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