Au Gabon, un projet de loi durcissant les critères d’éligibilité à la présidence de la République adopté par le gouvernement soulève moult débats. Le texte stipule que  pour être candidat à une élection présidentielle, il faut résider dans le pays durant au moins six mois, chaque année pendant les deux années qui précèdent le scrutin. Même les diplomates sont concernés. Pour être applicable, le projet doit d’abord être adopté par le Parlement. L’opposition soupçonne un coup tordu à deux ans de la prochaine élection présidentielle.

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L’opposant Alexandre Barro Chambrier, possible candidat à la présidentielle de 2023, dénonce une « manœuvre visant à éliminer des adversaires ». Mais Frédéric Bongo, un autre fils d’Omar Bongo envoyé en Afrique du Sud comme attaché de défense serait, lui aussi, exclu.

« Je demande aux députés et sénateurs de ne pas voter en faveur de cette loi discriminatoire et anti-démocratique », a quant à lui plaidé Innocent Bemvone, candidat déclaré depuis les États-Unis

Actuellement en France, Victoire Lasseny Duboze, ancienne secrétaire générale du parti au pouvoir passée dans l’opposition, déplore ce nouveau projet de loi. Elle aussi compte se présenter une deuxième fois à la présidentielle.

 

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