Une élève en classe de 1ʳᵉ a été victime d’un viol collectif à Abomey- Calavi apprend DBMEDIAS de sources concordantes. Les faits remontent en juillet 2021 où la présumée victime, pour éviter les représailles de sa mère avec qui elle s’entendait à peine aurait gardé le silence. Selon les informations rapportées par la cellule de communication de l’Ong Fnd, l’élève en question a découvert en octobre 2021 qu’elle était enceinte. « Elle fut conduite par sa mère au commissariat pour porter plainte contre les mis en cause. Le commissariat aurait délivré deux fois de suite des convocations qui sont transmis au chef du quartier. » rapporte la cellule de communication de l’Ong Fnd qui soutient que compte tenu de l’absence répétée des présumés auteurs à l’interrogatoire, les parents de la présumée victime auraient changé de stratégie. Ils se seraient rendus dans la maison où le crime était commis et auraient appris que les mis en cause ont quitté les lieux le jour même où ils ont reçu la première convocation et restent jusqu’a l’heure où nous mettons sous presse, introuvables.
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L’Ong Fnd dénonce des magouilles…
« Il nous a été confié plusieurs fois de suites que certains chefs quartiers après avoir reçu les convocations entrent en complicité avec les auteurs pour les aider à s’enfuir. » À en croire les responsables de cette organisation, ces situations suscitent en eux des questions assez importantes. « Comment pouvons-nous parvenir à l’élimination des violences à l’égard des filles et des femmes dans un pays où le crime du viol est ainsi banalisé ? » se demandent-ils « Nous parlons de faits graves de séquestration de mineure et de viol collectif, commis par des jeunes désœuvrés, pour lesquels la procédure impose la délivrance d’une convocation pour écouter les auteurs et lever les doutes relatifs à ces accusations » ont ils indiqué. L’ouverture d’une enquête serait indiqué pour faire la lumière sur ces affaires.