Des présumés auteurs des cas de viols au Bénin une fois convoqués ont pris la clé des champs. C’est du moins le constat fait par les responsables de l’Ong Fnd qui pensent que des chefs quartiers seraient de mèches avec ces « fugitifs ». L’organisation donne l’exemple de ces faits pour soutenir ses opinions. Lisez plutôt.

 

 

Le Vendredi 12 novembre 2021 dans la commune de Zè (Bénin), une mineure de 14 ans, élève en classe de 4ᵉ, aurait été séquestrée et violée par deux hommes pendant deux jours. Les faits se sont passés dans le village de Watazounto où la victime était envoyée par ses parents pour effectuer des achats. En chemin, elle aurait été saisie par deux hommes qui l’ont séquestrée du 14 au 15 novembre 2021 et l’ont violée.

 

Après qu’elle aurait été relâchée le jour d’après, elle fut immédiatement conduite par son père au commissariat de la localité.L’agent de Police qui les avait reçu leur aurait demandé de revenir le lundi.À leur retour le lundi, une convocation leur a été délivrée pour être transmise au délégué et par la suite aux mis en cause. Ces derniers après avoir reçu la convocation ont disparu dans la nature. Le commissariat suite à cette disparition aurait demandé aux parents d’assurer la veille et de les prévenir dès qu’ils les auraient aperçus dans le village. Par ailleurs , lorsque les parents se seraient rendus au centre de santé pour obtenir le certificat médical, l’agent de santé qui les avait reçus, leur aurait demandé de se rendre au centre de santé de Zinvié car le médecin qui était qualifié pour les recevoir n’était pas présent.Une fois à Zinvié, ils ont été référés à l’hôpital de zone de Calavi. Le père, un cultivateur analphabète, épuisé face à ces tracasseries et n’ayant plus les moyens pour poursuivre les démarches dans ce labyrinthe, a dû rebrousser chemin pour se recroqueviller chez lui avec sa fille.

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