Le constitutionnaliste Joël Aïvo et ses coaccusés restent en détention préventive. Ainsi en a décidé, hier, la juge des libertés de la Criet. Un peu plus tôt dans la matinée du jeudi 5 août 2021, le Juge en charge du dossier, Guillaume Laly n’a pas donné une suite favorable à la requête de la défense du professeur Joël Aïvo qui réclamait la liberté provisoire de leur client. Mieux, ce juge s’est déclaré incompétent pour connaitre du dossier et l’a donc renvoyé en instruction comme l’avait requis le ministère public.
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La 2ème audience du constitutionnaliste n’aura duré  que quelques minutes. Juste le temps pour notifier à la défense du prévenu que leur requête de demande de liberté provisoire est rejetée et que l’affaire est désormais renvoyée en instruction. La salle d’audience a donc été libérée un peu avant 11heures par les avocats et parents de celui dont la candidature a été rejetée lors de la présidentielle de 2021 par la CENA.  Poursuivi pour « blanchiment de capitaux et atteinte à la sûreté de l’État », Joël Aïvo et ses  coaccusés en compagnie de leurs avocats n’ont pu rencontrer la juge des libertés qu’autour de 16 heures.
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L’audience a huis-clos s’est déroulée pendant quelques heures mais ce n’est qu’un peu avant 21 heures que le verdict de la juge, Joanna Dassoundo est tombé. Pas de liberté provisoire ni pour Joël Aïvo, ni pour ses coaccusés. Les avocats du constitutionnaliste sont sortis des locaux de la Criet le visage serré. Pendant ce temps, l’épouse du professeur Aïvo qui avait déjà la nouvelle était  à l’extérieur de la Criet et tentant de soulager la déception des parents et amis venus s’enquérir des nouvelles. « Gardons la foi, continuons de prier » à lâché au public madame Aïvo qui juste après, a quitté les lieux.

Quelques minutes plus tard, le professeur Joël Aïvo en compagnie de ses coaccusés a  descendu les marches des escaliers. A sa vue, la foule qui était déjà dehors a commencé par l’applaudir. Avec un geste de main, le prévenu habillé en pantalon bleu nuit et chemise un peu clair le tout surmonté du gilet de détenu a salué ses amis et parents tout en se dirigeant vers le car affrété pour le transport des prisonniers.
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Le véhicule a démarré un peu avant 21h30 minutes. Et dans la foule, on pouvait entendre des cris tels que « …tiens bon, nous te soutenons ou encore Dieu saura te renforcer ». Quelques dames pleuraient mais des personnes se tenaient à leur côté pour leur remonter le moral. « …Retenez vos larmes. Nous ne sommes pas à une cérémonie funéraire, gardez la foi a lancé un quinquagénaire pendant que le car qui transportait les prévenus fonçait vers la prison.
La rédaction.