Dans ses propos liminaires, la commission d’enquête mise sur pied en octobre 2020 par le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a présenté un tableau très obscur de la situation sur place. Elle a identifié 83 auteurs présumés, dont 21 étaient des employés de l’OMS. Une situation qui n’a laissé libre choix à l’organisation qui a mis un terme au contrat des employés concernés dès la publication du rapport. « C’est un jour sombre pour l’OMS, a reconnu lors d’une conférence de presse Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui brigue un second mandat à la tête de l’organisation, une candidature pour laquelle il a reçu la semaine dernière le soutien de la majorité des pays de l’Union européenne, mais aussi du Kenya.
« La première chose que je tiens à dire aux victimes et aux survivants, c’est que je suis désolé. Je suis désolé, désolé de ce qui vous a été imposé par des personnes qui étaient employées par l’OMS pour vous servir et vous protéger », a déclaré Tedros Ghebreyesus, promettant des conséquences sévères aux responsables. Aussi, Tedros Ghebreyesus a rassuré que l’OMS transmettrait les allégations de viol aux autorités nationales en RDC pour qu’elles enquêtent, ainsi que dans les pays d’origine des auteurs présumés. « Deux hauts responsables ont été placés en congés administratifs et nous prenons des mesures pour nous assurer que d’autres personnes susceptibles d’être impliquées soient temporairement déchargées de tout rôle décisionnel dans cette affaire », a-t-il détaillé.
https://dbmedias.com/lieux-de-tolerance-interdits-aux-mineurs-du-couffo-une-mesure-a-elargir-aux-autres-departements/