Le Président Patrice TALON a tenu mercredi 12 mai 2021 une séance de travail avec les membres du comité  en charge de  l’opération de libération de la plage entre l’aéroport et Adounko. Occasion pour le numéro 1 béninois de rassurer les personnes à déplacer des mesures d’accompagnement prises par son gouvernement.
Le Chef de l’Etat Patrice Talon est descendu sur le chantier de libération de l’espace public  du côté de la plage de Fidjrossè, route des pêches. Patrice Talon a voulu toucher de visu la  situation qui prévaut actuellement dans le cadre de cette opération. Prenant le temps de discuter avec les citoyens le long de la route, sensibilisant ici, encourageant là, le Chef de l’Etat a tenu à rassurer les uns et les autres. Certes, l’aménagement de la plage est nécessaire et participe du processus de développement mais aussi de l’attrait de la ville, mais cela doit se faire de façon à préserver les intérêts des uns et des autres. Il faut dire d’après les déclarations du chef de l’État qu’une bonne dose de social y sera donc présente pour accompagner les personnes concernées. Ainsi, le Président Patrice TALON a clairement indiqué qu’il faut encourager l’initiale privée.
Pour ce faire, les maquis et restaurants ne seront pas détruits. Au contraire, il a demandé au comité de tenir des concertations avec les promoteurs pour analyser la meilleure façon de les accompagner, par exemple en mettant en place des baux conséquents pour qu’ils se sentent en sécurité et investissent davantage. Une piste à explorer sérieusement et à laquelle adhèrent les intéressés. Aussi le Chef de l’Etat a-t-il instruit pour que les diligences soient faites afin que la zone soit desservie en eau potable et en électricité dès que possible.
Quant aux pêcheurs et autres squatteurs, le Président Patrice TALON a instruit le comite d’attendre la fin de l’année scolaire avant de libérer les lieux qu’ils occupent, afin de ne pas perturber la scolarité des enfants. Spécifiquement, un village de pêcheurs sera réalisé du côté nord de la route, comme prévu, pour accueillir ceux qui vivent exclusivement de cette activité. A l’endroit de ses interlocuteurs concernés par cet aspect du débat, le Chef de l’Etat a clairement indiqué qu’il ne sera plus question de les laisser ériger leurs demeures sur les terres appartenant à l’Etat. D’ici là, le comité (Ministre du Cadre de Vie et préfet du Littoral en tête) prendra langue avec les personnes concernées pour leur expliquer les dispositions que prend le gouvernement en vue de gérer au mieux la situation. Une forte dose sociale apparaît donc au cœur de la démarche du président de la République, démarche très appréciée par les personnes impactées, qui n’ont pas manqué de lui exprimer leur satisfaction.
Aimé AKEKE