Au Bénin, les futurs géniteurs ont l’obligation d’établir désormais un acte de paternité avant l’accouchement. Sur les antennes de la radio Couffo FM, la syndicaliste Thèrese Waouwa a critiqué cette loi et estime qu’ elle porte entorse à la liberté des citoyens. Selon l’invité, les réalités socioculturelles en Afrique et au Bénin en particulier, veulent avant tout qu’’une grossesse soit cachée. Or, avec cette loi, la future maman est obligée d’exposer sa grossesse. Plus loin,  Waouwa Thérèse a fait savoir que   cette réforme est plutôt une « taxe sur les grossesses » parce que le père de l’enfant qui naîtra, doit dépenser environ 1500 fcfa d’après elle. En effet, la  loi n°2015-08 du 08 décembre 2015 portant code de l’enfant en République du Bénin, est désormais en vigueur au Bénin depuis ce 1er avril. Elle stipule qu’« aucune sage-femme, aucun médecin accoucheur ne peut inscrire sur la fiche de naissance, le nom d’un quelconque présumé père si la femme n’apporte pas au moment de l’accouchement, la preuve du mariage ou de la reconnaissance de la grossesse ».
Donc, il est indispensable de présenter un acte de paternité lors de la déclaration de naissance au Bénin. Puisque la législation a été claire dessus : le nom du géniteur ne peut être inscrit sur l’acte de l’enfant qu’après présentation d’un « certificat de mariage ou d’une déclaration de reconnaissance de la grossesse établie par l’officier de l’état civil ».
Aimé AKEKE