Depuis quelques jours, le Bénin est le théâtre d’une vive controverse alimentée par une question parlementaire sur l’homosexualité dans les programmes scolaires. Alors que le ministre des Enseignements Secondaires, Chabi Kouaro, nie toute présence de ce sujet, la discussion divise l’opinion publique béninoise. Face aux députés, le ministre a catégoriquement rejeté les allégations, déclarées : « C’est de la désinformation et de l’intoxication. Dans les programmes d’études, au Bénin, il n’est pas question d’enseigner l’homosexualité dans nos écoles. Par contre, ce que le gouvernement a introduit, c’est l’éducation à la santé sexuelle ». Alors que l’homosexualité n’est pas illégale au Bénin, la culture locale ne l’accepte généralement pas. Le ministre a averti que bien que chacun ait le droit de faire ses propres choix, imposer ces choix aux autres doit être combattu. La proposition du député Nourenou Atchade de censurer les programmes télévisés promouvant l’homosexualité a suscité diverses réactions. Le ministre a promis d’examiner cette suggestion, soulignant que la discussion autour de ce sujet sensible est loin d’être proche. Alors que le Bénin navigue dans ces eaux tumultueuses de débat sociétal, l’avenir de la question de l’homosexualité et de son traitement dans la société et l’éducation demeure incertaine, alimentant ainsi une polémique qui perdure.
Diane ATEKPO