Le projet de révision de la constitution, initié par le président centrafricain, a été adopté. Avec plus de 95 % de « oui » lors du référendum organisé le 30 juillet 2023, la Cour constitutionnelle vient de valider les résultats proclamés par l’Autorité nationale des élections (ANE) après le vote. Selon les dispositions de la nouvelle constitution, Faustin Archange Touadéra peut non seulement briguer un nouveau mandat présidentiel, mais aussi dissoudre le parlement et prolonger la durée de son mandat de 5 à 7 ans. Cependant, cet amendement est qualifié de « coup d’État constitutionnel » par l’opposition centrafricaine. Elle estime que l’objectif de ce référendum vise à maintenir Touadéra au pouvoir à vie. Il est à noter que le taux de participation à ce vote s’élève à 57,23 %.