Une autre affaire de sexe agite de nouveau l’actualité à l’Université d’Abomey-Calavi. Après celle ayant mise en cause le Doyen, vice-Doyen et le Chef service scolarité de la Faculté des sciences et techniques (Fast), il y a quelques mois, c’est le tour de l’École polytechnique d’Abomey-Calavi (Epac) de s’afficher au grand jour en la matière. L’un des enseignants de cette école se serait transformé en un prédateur sexuel, imposant à ses apprenantes des séances de jambes en l’air dans des hôtels, sous peine de mauvaises notes à l’occasion des examens. L’enseignant qui aurait la protection du rectorat a été dénoncé par le professeur Gilles Gohy, maître de conférences en sociologie de développement à travers un texte rendu public ce dimanche 14 novembre 2021.
Le prof Gilles Gohy dénonce un de ses collègues de l’Epac qui en dehors des cours qu’il dispense impose à certaines de ses apprenantes de se mettre à poil pour des rapports sexuels moyennant de bonnes notes lors des examens. « Voilà une arène où l’enseignant ADJOU Euloge de l’Epac a été dénoncé par une étudiante parce qu’il imposait à ses apprenantes à abuser sexuellement de louer elles-mêmes une chambre d’hôtel à leur frais pour qu’il puisse y entretenir des rapports sexuels avec elles. Celles qui lui résistaient échouaient simplement à ses examens et subissaient toutes sortes d’affres, d’attaques et de représailles » a écrit le spécialiste en sociologie de développement. Selon le prof Gilles Gohy, une étudiante a réussi à confondre le présumé prédateur sexuel en jouant à son jeu jusqu’à ce que ce dernier se fasse prendre en flagrant délit dans un hôtel. « Suite à cette dénonciation et ce flagrant délit, les services compétents de l’Université, comme à l’accoutumée, ont mené une enquête qui reconnut le sieur ADJOU Euloge bien coupable » a poursuivi Gilles Gohy qui s’étonne que « … Ce coupable fut simplement affecté dans la même aire géographique de l’UAC, de l’EPAC à la FAST où il y a encore plus de filles, alors qu’il n’y a même pas de travail pour lui dans cette Faculté ».
La complicité et le clientélisme du rectorat indexés
« Malheureusement, force est de constater qu’à l’Université d’Abomey-Calavi, les cas de harcèlement sexuel des étudiantes portés à la connaissance du Rectorat sont traités préférentiellement, à la tête du client ». C’est ce que retient le prof Gilles Gohy, qui, à travers ses écrits dit, ne pas comprendre l’attitude du rectorat de l’Uac dans cette affaire de harcèlement sexuel à l’Epac. Le même rectorat qui à en croire ses propos « s’acharne pourtant à punir sévèrement et à châtier outrancièrement d’autres enseignants sur la base de simples présomptions de harcèlement sexuel ». En effet, Gilles Gohy estime que le présumé prédateur sexuel est connu pour être dans les bonnes grâces du rectorat depuis bien longtemps. « Le traitement différentiel des personnes mises en cause en matière de harcèlement sexuel et l’injustice qui en découle dans cette Université, sont d’office flagrants et discréditent incontestablement l’Institution » dénonce-t-il en cherchant à savoir la position du rectorat dans un contexte où, le Chef de l’État Patrice Talon a clairement affiché sa volonté manifeste de protéger la gente féminine contre les exactions à raison du genre comme le harcèlement sexuel.
« Pour que le Chef de l’État atteigne ses objectifs en matière de protection des femmes contre les violences basées sur le sexe, les administrations rectorales doivent forcément traiter de façon exemplaire (juste et équitable), pour donner l’exemple, les cas de harcèlement sexuel portés à leur connaissance » a conseillé le professeur Gilles Gohy. « Je crois en avoir assez dit pour montrer que les gens commettraient une grave erreur en continuant de se croire tout permis, dans la maltraitance du Faible, dans l’acharnement sur le Vulnérable. Le règne de la société sorcière où l’allégresse œuvre à l’extermination du Fragile décline de plus en plus au Bénin et doit s’objectiver dans les hauts lieux du Savoir que sont les Universités souvent polluées par des administrations polémiques » a conclu le maître de conférences Camès, en sociologie de développement.
Enfin…il est dénoncer…c\’est plus qu\’on prédateur mahoudié, un chien de la brigade cynophile…elle sont nombreuses a tombé dans son piège depuis 2012…heh seigneur