L’ancienne députée à l’Assemblée Nationale Rosine Soglo, s’est prononcée ce lundi 15 février 2021 sur l’agression de son fils Galiou Soglo, survenue le 5 février 2021 et une cabale qui serait orchestrée contre Léhady Soglo. L’ex-première dame dénonce un acharnement contre sa famille.

La dame de fer Rosine Soglo est sortie de son mutisme, comme annoncé sur les réseaux sociaux. L’ancienne parlementaire s’est prononcée non seulement sur l’agression de son fils Galiou Soglo, évacué du pays depuis le jeudi 11 février, mais également sur la situation de son aîné, Léhady Soglo, ancien maire de Cotonou qui se retrouve depuis quelques années de l’autre côté de la France. Selon l’ancienne première dame, ses enfants seraient victimes de manœuvres politiques.

Elle pointe d’un doigt accusateur le pouvoir en place et demande que cessent ce qu’elle qualifie de manœuvres d’intimidation. « Je veux simplement dire qu’il faut que le pouvoir en place lâche la famille Soglo », a déclaré Rosine Soglo. « On ne peut pas s’en prendre impunément à mes enfants. Il faudra passer sur mon corps pour y arriver. Tant que je vivrai je me battrai pour mes deux enfants. Et même après ma mort je demanderai au tout puissant de me permettre de tourmenter ceux qui nous ont persécuté ma famille » a-t-elle poursuivi.

À en croire Rosine Soglo il y a des mains invisibles derrière ses deux enfants Léhady et Galiou Soglo. Sur le cas du premier, exilé en France depuis 2018, l’ancienne députée estime qu’il a été question d’un plan monté contre son fils. « Tous ceux qui ont été accusés, ont été relaxés sauf Léhady Vinagnon Soglo qui en a eu pour 10 ans, pour abus d’autorité », a-t-elle rappelé, avant d’ajouter qu’il s’agit d’une accusation sans fondement et la manière dont l’enquête est conduite n’est pas claire. Elle estime que le cas de Galiou Soglo est encore plus grave que celui de Léhady. « Avec lui on a fait fort, car c’est sa vie qu’on a voulu lui prendre » a-t-elle commenté.