L’auteure de l’ouvrage « Bris de Silence » se dit épuisée des différentes attaques qu’elle reçoit depuis le lancement de son autobiographie le 20 août 2021. À travers un post sur sa page Facebook, ce vendredi 27 août 2021, Angela Kpeidja évoque les polémiques soulevées par ses nombreuses dénonciations relatives aux phénomènes du harcèlement sexuel et viol qu’elle a subi tout au long de son cursus académique et son insertion professionnel. En effet, après la sortie de l’ouvrage, l’auteure s’est engagée dans un combat judiciaire face à ses détracteurs. Elle raconte ici les pressions qu’elle reçoit. LIRE L’INTÉGRALITÉ DE LA DÉCLARATION

 

 

« Depuis le lancement de mon ouvrage, je n’ai pas eu un seul répit. Ni sur les réseaux sociaux, ni  au plan physique …

La société qui m’a vu naître a décidé d’en finir avec moi. Tout le monde y va de son ingéniosité pour me réinventer et me détourner de mon objectif.

Le 1er coup est venu d’une Dame  Madina Omotosho  qui publie un texte carrément à l’opposé du contenu de l’ouvrage avec une affiche tronquée de Bris de Silence. Elle venait non seulement d’écorner mon image, mais aussi elle a porté atteinte à un bien intellectuel.

Le pire, c’est lorsque les éditions abcd de Sieur Jasmin Ahossin GUEZO décide d’offrir aux réseaux sociaux, une version PDF non officiel de mon ouvrage.  Dans le gotha des écrivains, cette version est publiée seulement 70 ans après le décès de l’écrivain. Il affirme avoir partagé depuis le début de la collaboration le contenu avec des proches à lui sans mon consentement …

À la maison du droit, l’épreuve de toutes ces années avec le viol, le harcèlement sexuel et moral, le divorce reprend. Les pressions fusent de toutes parts pour protéger les auteurs de toutes ces horreurs.

Et dans l’indifférence des uns et des autres, on me jette par ci-par là : soit forte ! Courage

Ils m’ont violée dans l’indifférence de ma famille avec la complicité de la société

En milieu scolaire et universitaire, j’ai subi la même chose sans jamais eu la possibilité de punir

En milieu professionnel, j’ai vilipendé mes agresseurs sans pour autant avoir une oreille attentive !

Aujourd’hui, j’ai décidé de panser mes plaies, de crier ma souffrance, mais là encore le droit à la parole m’a été volée.

Je ne suis pourtant pas seule à crier souffrance, douleur, colère  et protection …

Il y a de nombreuses Angela…

Et alors qu’on crie au nouveau visage de l’Institut  National de la Femme, dans le silence strident des ONG, des organisations des droits de l’homme, un autre drame se joue dans ma vie …

Elle se jouera aussi dans la vie de vos enfants filles ou garçons si vous ne vous joignez pas à moi pour dire non !!!

Je suis épuisée… »

 

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