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La scène politique de la République démocratique du Congo (RDC) est secouée par une décision sans équivoque. La Cour constitutionnelle a rejeté le jeudi 08 janvier 2024, les recours des candidats aux législatives, dont les suffrages ont été annulés pour implication présumée dans des actes répréhensibles tels que bourrages d’urnes, fraude et détention des machines de vote.
Au total, 63 dossiers ont été déposés devant la Cour constitutionnelle. Le verdict est clair : 35 rejetés, 24 déclarés non fondés, et 4 ont fait l’objet de désistement. Cette décision impacte diverses personnalités politiques, y compris trois ministres en fonction, 4 gouverneurs de province, des mandataires publics et d’autres responsables politiques. Le président de la Cour constitutionnelle a évoqué le manque de compétence de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour invalider les suffrages d’un élu, exprimant le souhait que de telles actions ne se reproduisent plus. Cette décision intervient après le rejet par le Conseil d’État des recours similaires, se déclarant « incompétent » pour statuer sur l’affaire. La défense a accusé la Ceni d’avoir outrepassé ses compétences et pris sa décision sans entendre préalablement les parties concernées. Cependant, cette controverse ne fait que s’ajouter à un contexte déjà tendu. Les résultats du quadruple scrutin du 20 décembre, incluant présidentiel, législatif national, provincial et municipal, sont fortement contestés par l’opposition, n’ayant obtenu que 6% des 487 sièges pourvus. Il convient de rappeler que Félix Tshisekedi avait remporté la présidentielle dès le premier tour avec 73,34 % des suffrages, un résultat vivement contesté par l’opposition.

Diane ATEKPO

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