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Plus d’activités pour un regroupement politique d’opposition dans la capitale du Mali. C’est la nouvelle mesure prise par Abdoulaye Coulibaly, le gouverneur de District de Bamako, rendue publique le lundi 25 mars 2024. L’objectif de cette décision serait d’éviter les troubles à l’ordre public et de garantir la sécurité des populations. Dorénavant, toutes les activités de la coalition « Synergie d’Action pour le pays » un regroupement de partis politiques et associations de la société civile opposés aux actions de la transition sont interdites à Bamako. Selon les médias locaux, cette décision du gouverneur n’a pas reçu l’assentiment du directoire du regroupement, qui parle d’une violation de la liberté. « Cette décision, qui sera abondamment commentée dans les prochaines semaines, s’apparente beaucoup plus à un tour de vis sécuritaire et à un rétrécissement de l’espace de liberté » précisent des observateurs. À en croire, la coalition Synergie d’Action, cette attitude des autorités de la transition ne favorise pas un retour à l’ordre constitutionnel et ne fera qu’aggraver la crise politique au Mali. « La Synergie, respectueuse des lois de la République, rejette cette décision illégitime et illégale qui viole la liberté d’association et d’expression garanties par la Constitution » peut-on lire dans un communiqué du directoire du regroupement d’opposition. Dans le même temps, les activités de soutien aux actions du gouvernement sont autorisées et le regroupement lance un appel à toutes les forces vives du mali « pour sauver la patrie en danger ». À noter que plusieurs associations, dont certaines estudiantines, ont été déjà dissoutes par le gouvernement de la transition il y a quelques semaines.


Blevert AKAKPO

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