Une vague de racisme s’est abattue sur les réseaux sociaux le dimanche 10 mars dernier contre une star de renommée internationale. Cette discrimination visant la célèbre chanteuse Aya Nakamura suite à son potentiel engagement pour chanter lors des Jeux Olympiques 2024 n’a pas été du goût de certaines personnalités et stars françaises. Tout a commencé avec une proposition du président Macron, mais la réaction des internautes a été choquante.
Une photo a circulé, montrant des individus tenant une banderole raciste, ignorant la renommée mondiale de l’artiste et la traitant comme une étrangère. « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ! », peut-on lire sur banderole tendue par une dizaine de personnes. Mais Aya Nakamura n’a pas tardé à répondre avec une force et une dignité remarquables. « Vous pouvez être raciste, mais pas sourd… C’est ça qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d’état numéro 1 en débats. Mais je vous dois quoi en vrai ? Kedal (rien, NDLR) », a-t-elle répondu, rappelant sa popularité mondiale et son impact culturel. Son message a été soutenu par les organisateurs des Jeux olympiques de Paris et une vague de solidarité venant d’autres stars françaises, telles que Eva Queen, Wejdene, et Dadju. « Nous avons été très choqués par les attaques racistes visant Aya Nakamura ces derniers jours. Total soutien à l’artiste française la plus écoutée dans le monde », a réagi le comité d’organisation des JO de Paris. Dadju, un des poids lourds du R’n’B en France, s’est rallié à la chanteuse sur ses réseaux. « C’était même pas un combat, mais maintenant, faut qu’elle chante, nous, on va soutenir. C’est pas Bamako, c’est pas Bamako. Bande de chiens », a-t-il écrit. Malgré cette attaque injuste, Aya Nakamura reste une icône de la musique française, prête à briller aux Jeux Olympiques de Paris et à inspirer le monde entier.
Diane ATEKPO