Le Bénin, à l’instar de plusieurs autres pays, célèbre ce dimanche 1er mai, l’édition 2022 de la journée internationale du travail. Et il y a exactement deux ans, que la journaliste béninoise Angela Kpeidja avait profité de cette occasion pour dénoncer publiquement le harcèlement sexuel dont elle était victime dans son milieu de travail. Vingt-quatre mois plus tard, cette professionnelle des médias qui est devenue une activiste des droits de la femme fait un bilan de sa lutte contre les violences sexistes. C’est à travers un message qu’elle a posté sur sa page Facebook, ce dimanche 1er mai 2022. « … je me réjouis des petites victoires obtenues sur le chemin. Le débat sur les violences sexuelles et sexistes suscité, les nouveaux textes de lois, la redynamisation de l’Institut national de la femme, la célérité de la justice sur certains dossiers… » a écrit la présidente de l’Ong ‘’N’aie pas peur’’, avant d’ajouter « Mais il reste tant à faire pour les victimes, les auteurs et la société elle-même ! ».
Dans sa nouvelle publication sur Facebook, la journaliste Angela Kpeidja fait une recommandation à l’endroit de l’exécutif béninois. « Pour ce deuxième anniversaire, je voudrais oser plaider pour que le gouvernement de mon pays ratifie la convention 190 de l’OIT pour protéger les travailleurs (hommes et femmes) contre le harcèlement et les violences en milieu professionnel » peut-on lire à travers son message. Par ailleurs, l’activiste des droits de la femme pense que seule la compétence devrait permettre à la femme d’être promue. « On me parle aujourd’hui de discrimination positive parce qu’on a fixé un quota pour les femmes. Je pense plutôt qu’on ne devrait pas être promue parce qu’on est femme, mais parce qu’on a des compétences et qu’on a du mérite. Notre développement en dépend » a-t-elle conclu.
dbmedias
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