La suspension du groupe de presse « La Gazette du Golfe » suscite de vives réactions, notamment au sein de la communauté des professionnels des médias. Cette mesure, prise par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), est très préoccupante pour un média, selon Pesce Hounyo, ancienne journaliste du média sanctionné et actuelle responsable du média en ligne « Reporter Bénin Monde ». « On aurait pu demander au groupe de presse d’éviter d’aborder le sujet du coup d’État jusqu’à nouvel ordre ! C’est normalement très affligeant pour un média de ne pas être à même de produire sur une actualité si brulante et qui polarise autant les attentions… », a-t-elle exprimé. À l’en croire, une simple sanction pourrait être compréhensible « oui pour la sanction de la HAAC, mais pas pour la suspension des médias par la HAAC au Bénin », a-t-elle ajouté. Par ailleurs, elle indique que la suspension d’un média constitue une « violation de nos droits ». Il est important de souligner que les responsables du Groupe de Presse « La Gazette du Golfe » n’ont jusqu’à présent émis aucun commentaire concernant cette mesure conservatoire prise par le président de la HAAC. Pour rappel, le média a été sanctionné pour des faits relatifs à l’apologie des coups d’États en Afrique de l’Ouest
Le plaisir de s'informer
Il n’y a eu aucune apologie de coup d’État dans le commentaire de Chanel, il n’ dit que la vérité, une vérité que tout le monde sait mais que l’on essaie d’étouffer. C’est pathétique dans une pays soit disant démocratique que la presse soit muselée pour rendre service à un individu imbu de sa personne.
L’information est libre et nul n’a le droit de l’interdire.
Vous voulez la liberté et vous faites l’apologie des coups d’État. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Soit vous voulez la démocratie et vous avez la liberté ou les militaires et ce qui va avec…