Le Burkina Faso change désormais de passeport. Les autorités du pays ont opté pour le passeport biométrique, qui dispose de plusieurs fonctionnalités de sécurité par rapport à l’ancien. Le lancement officiel de ce nouveau document a eu lieu le mardi 3 septembre 2024 à Ouagadougou.
Le nouveau passeport, dénommé e-passeport, est doté de pages de données en polycarbonate. Selon la presse locale, ce type de passeport est à la pointe de la technologie, et le Burkina serait le premier pays en Afrique de l’Ouest à l’adopter. En effet, le gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré a sollicité l’expertise de la Chine pour la conception de ce document de voyage. « Le nouveau passeport appartient à la dernière génération de passeports recommandés par les instances internationales de contrôle de l’aviation civile internationale », a expliqué Parfait Louré, directeur général de l’Office national d’identification (ONI).
Pour le ministre en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, avec le système mis en place, il serait très difficile de reproduire illégalement des passeports burkinabè. « Désormais, avec ce type de pages, il est presque impossible de falsifier ou de commettre des fraudes à l’identité avec nos passeports », a-t-il affirmé. Il a également précisé que les enrôlements se feront en ligne avec des données numériques. Par ailleurs, l’aspect du passeport reste similaire à l’ancien, mais il est dépourvu de l’insigne de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). « Il n’y a pas le logo de la CEDEAO ni la mention de la CEDEAO. Depuis janvier, le Burkina Faso a décidé de se retirer de cet organe. Cela n’est qu’une matérialisation de la décision déjà prise par le Burkina », a ajouté Mahamadou Sana.
À noter que le montant fixé pour l’obtention du nouveau passeport reste le même que celui de l’ancien.
Blevert AKAKPO