Lors de leur rencontre avec Vladimir Poutine, la délégation de médiation africaine a plaidé en faveur de la fin de « la guerre », en formulant des propositions qui ont été considérées comme « très difficiles à mettre en œuvre » par le Kremlin. Cela fait suite au rejet de cette initiative par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, la veille. Dans sa prise de parole, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déclaré que « La guerre ne peut pas durer toujours […]. Nous souhaitons que cette guerre prenne fin. » D’après M. Ramaphosa, chef de file de cette délégation, les propositions de paix de l’Afrique se résument en 10 points, parmi lesquels figurent une « désescalade des deux côtés », les « garanties de sécurité » pour toutes les parties, la « reconnaissance de la souveraineté » des pays telle que reconnue par l’ONU, la « libération des prisonniers de guerre », la levée des entraves à l’exportation des céréales via la mer Noire, de même que la reconstruction. À l’issue de cette rencontre, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a taxé ce plan africain de « très difficile à mettre en oeuvre ». Néanmoins, il a assuré que « le président Poutine a manifesté son intérêt pour l’examiner. »
Luc Roland Dansou