La Présidente de l’Institut National de la Femme a livré sa position au sujet des récentes lois votées par l’Assemblée Nationale et qui font polémique. Lire ici, l’intégralité de sa déclaration.
Chers compatriotes,
Le 20 octobre 2021, l’Assemblée nationale a adopté trois projets de loi majeurs dans le cadre de la protection de la jeune fille et de la femme au Bénin.
Ce train de lois, une fois promulgué par le Président de la République, constituera l’un des socles principaux du travail de l’Institut national de la Femme (INF).
Je voudrais ici saluer le travail accompli par les honorables députés qui ont donné leur accord en vue de la concrétisation de la vision du Chef de l’Etat sur ce sujet.
La jeune fille béninoise pourra désormais, s’affranchir des obstacles dressés sur la route de son épanouissement scolaire, académique ou encore professionnel par le harcèlement sexuel, les mutilations génitales, les agressions sexuelles, le mariage forcé ou précoce, les avortements clandestins et dans des conditions insalubres, etc. La femme béninoise, ainsi mieux valorisée, mieux protégée, pourra, enfin, prendre toute sa place dans le processus de développement de notre pays.
Quant à la polémique au sujet des nouvelles conditions de recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), je tiens à rappeler que celle-ci reste rigoureusement encadrée, notamment par la nécessité absolue d’une prescription médicale et la réunion concomitante de plusieurs conditions qui lui font conserver son caractère exceptionnel. Il ne sera pas question que l’IVG se banalise au Bénin, la loi n’en a jamais disposé ainsi.
L’Institut National de la Femme remercie encore le Chef de l’Etat, la Représentation nationale et tous les citoyens et est plus que jamais prêt à remplir son rôle de moteur de l’émancipation responsable de la femme béninoise.
Je vous remercie.
Claudine Afiavi PRUDENCIO
Présidente de l’Institut National de la Femme