La situation sécuritaire au Burkina Faso préoccupe la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’institution l’a fait savoir dans une déclaration signée le samedi 30 décembre 2023. Face à cette déclaration, la junte militaire n’a pas hésité à donner son opinion dans un communiqué rendu public le mardi 2 janvier 2024 et signé par le porte-parole du gouvernement, Emmanuel OUEDRAOGO.
Depuis quelques mois, la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso est sans faille. Les nouvelles autorités du pays se réjouissent des résultats issus des opérations menées par les forces de la défense. Le Burkina Faso s’étonne de cet intérêt soudain de la CEDEAO à vouloir accompagner le pays dans cette lutte après plusieurs mois de silence. Il exprime des réserves et des « doutes persistants sur cette volonté toujours réaffirmée de la disponibilité constante de la Commission de la CEDEAO à accompagner les autorités burkinabè dans leurs efforts pour ramener la paix et la sécurité ». Selon le communiqué, cette institution sous-régionale devrait plutôt s’intéresser aux vrais problèmes que vivent ces pays membres. « Au lieu de s’intéresser à ces questions qui valent, la CEDEAO préfère s’investir dans la recherche de solutions aux problèmes accessoires ou inexistants », peut-on lire. Par ailleurs, la transition burkinabè n’attend pas de se faire distraire par des déclarations sans fondement. « Le gouvernement de la transition n’attend pas de se faire divertir par des communications du genre de celle portée par la commission de la CEDEAO qui procède d’un imaginaire débordant et totalement tronqué sur la situation réelle de la lutte de notre peuple, et la commission doit faire preuve de discernement dans la conduite de sa mission », déclare le porte-parole du gouvernement. À noter que les groupes terroristes sont devenus des proies pour l’armée burkinabè et continuent d’être traqués et neutralisés.
Blevert AKAKPO
C’est de la comédie de la part de la CEDEAO.
Que le Burkina Faso et même les autres pays concernés ne se laissent distraire par cette commission de la CEDEAO. C’est un astuce pour s’introduire dans l’affaire du Burkina et ceci, pour destabiliser les pays sahéliens.