Le Directeur Général de la Police Républicaine a donné des consignes fermes aux imams de Cotonou. C’était le mardi 10 août 2021 à l’occasion de la séance de travail entre le  préfet du Littoral, Alain Orounla  et  les responsables de la communauté musulmane, portant sur  la libération des voies  publiques. L’un des points forts inscrits à l’ordre du jour était la prière des vendredis. «Tout en priant, la voie doit passer » a indiqué le DGPR à l’endroit des imams présents  lors de cette rencontre.

 

 

Soumaïla Yaya a également proscrit  le stationnent anarchique  des  véhicules près des mosquées, empêchant la libre circulation des personnes et des biens à l’occasion des prières. « Les véhicules ne seront pas garés pêle-mêle. Les véhicules qui seront garés pêle-mêle seront chaussés et si on  chausse un véhicule, c’est 7 jours de frais fourrière » a t-il prévenu. Plus loin, le Directeur de la police a rappelé à ses frères musulmans que l’Islam ne prône pas le désordre. « Je ne veux pas appartenir à une communauté où il y a le désordre » a déclaré le DGPR.

 

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L’un des points d’achoppement entre les imams et le DGPR à l’occasion de cette rencontre est la mise en application des mesures dès vendredi prochain. Le collège des responsables de la communauté musulmane a souhaité avoir un délai de grâce afin de sensibiliser les fidèles aux nouvelles prescriptions. Une doléance à laquelle le DGPR n’a pas accordé une suite favorable. « Vous aviez parlé de vendredi prochain. Ce dealiine m’inquiète. Permettez-nous de relayer l’information, car vous savez que quand on dit prière de vendredi, ce sont les fidèles de plusieurs autres mosquées qui viennent. Donc si la mesure doit être automatiquement appliquée, plusieurs n’auront pas l’information. Permettez-nous de sensibiliser le public »  a lancé un imam soutenu par ses autres collègues.

 

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En guise de réponse le DGPR Soumaïla Yaya a répondu : « Je répète, c’est vendredi prochain. Commencez par faire la sensibilisation à partir de cet instant et lors des prochaines prières. C’est vendredi et j’insiste sur cela.» A noter qu’a cette séance les imams des mosquées de Gbégamey ou Zongo étaient absents mais le 1er des flics béninois a indiqué au public qu’il fera lui même le nécessaire pour que les absents soient informés des nouvelle règles. Les responsables de la communauté musulmanes ont été aussi exhortés à harmoniser l’heure de la prière des Vendredis.