Elles sont 20 plaignantes ayant été confrontées aux prévenus accusés non seulement de viols mais aussi d’incendies criminels et de tentative d’évasion. Ces femmes détenues avaient été violées lors d’un soulèvement de prisonniers dans la nuit du 25 au 26 septembre 2020 à la prison de Kasapa à Lubumbashi. Le procès des présumés violeurs s’est poursuivi le lundi 13 décembre 2021. Ils risquent plus de 20 ans de prison.

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Sur les 20 plaignantes, 17 sont physiquement présentes, toutes voilées et identifiées par un numéro pour des raisons de sécurité. Elles sont assistées par leurs avocats. « J’ai été abusée par plusieurs prisonniers. Mon enfant ne connaîtra pas son papa » a déclaré l’une d’elle, les larmes aux yeux. Cette femme violées portant le  « numéro 17 » a un bébé de près de 4 mois entre ses mains.

 

Autre témoignage poignant, celui d’une mineure d’environ 17 ans, « numéro 8 ». Elle raconte ce qui lui est arrivée : « Le soir du 25 septembre 2020, alors que les émeutes éclatent, je me suis retrouvée devant trois prisonniers. Ils m’ont tous violée, l’un d’eux m’a menacée avec une machette. » Ensuite, elle pointe du doigt les trois auteurs présumés parmi les accusés. Les auteurs présumés quant à eux nient les faits et parlent d’un « montage ». La prochaine audience est fixée au lundi 20 décembre. Elle sera consacrée au réquisitoire du ministère public et à la plaidoirie.

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