Lutter contre la pollution plastique dans les environnements côtiers en Afrique et impliquer activement la communauté locale dans la sensibilisation aux conséquences de la pollution plastique. Ce sont entre autres objectifs qui sous-tendent le projet Observation Citoyenne des Déchets Locaux dans les Ecosystèmes Côtiers (COLLECT), initié par Partnership for Observation of the Global Ocean (POGO). Et pour l’atteinte des objectifs, ledit projet travaille en étroite collaboration avec des écoles secondaires de six pays africains que sont le Ghana, le Nigeria, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et le Maroc. L’initiative permettra de donner le goût de la recherche scientifique aux élèves, surtout ceux qui étudient dans le domaine des eaux.

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Des élèves qui deviennent des « citoyens scientifiques» dans l’objectif d’étudier la pollution plastique sur les plages africaines en vue d’apporter des solutions. C’est l’expérience qui est actuellement en cours dans six pays de l’Afrique dont le Bénin. Durant le mois d’octobre 2021, apprenants et enseignants, soutenus par des experts des universités et des instituts de recherche locaux se sont rendus sur les plages pour observer et collecter les déchets plastiques. Les activités pour ce qui concerne le mois d’octobre se sont déroulées au Bénin sous la coupole de l’Institut de Recherches Halieutiques et Océanologiques du Bénin (IRHOB) et du Centre Béninois de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (CBRSI). La collecte des débris marins a eu lieu sur la plage « Obama Beach avec les élèves du Lycée Technique Coulibaly. Ainsi les données relatives aux macroplastiques, mésoplastiques et microplastiques sur cette plage de sable fin sont en cours.

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A en croire Dr Zacharie Sohou, océanographe et directeur de l’Institut de Recherches Halieutiques et Océanologiques du Bénin, la pollution plastique peut avoir un impact sur les moyens de subsistance des communautés humaines. En guise d’exemple, l’océanographe souligne que le tourisme peut être affecté si la côte n’est pas propre et les pêches peuvent être également touchées si les populations de poissons diminuent en raison des débris de plastique. « Lorsqu’ils sont mal gérés, les déchets plastiques atteignent la côte et la mer, et ils peuvent s’emmêler avec des organismes marins, ou être confondus avec des produits alimentaires et être ingérés par des poissons, des oiseaux et d’autres animaux » a-t-il conclu en soulignant qu’à la fin du projet, les données seront accessibles au public via EMODnet Chemistry, un agrégateur de données international, afin d’aider les communautés et les régulateurs à prendre des décisions éclairées contre les déchets plastiques sur les plages africaines.

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