L’Église catholique romaine maintien sa démarche consistant à décrier la pratique de l’Interruption volontaire de grossesse (IVG). Après la modification de la loi portant santé sexuelle et de la reproduction en République du Bénin par les députés, jeudi 21 octobre 2021, le Père Hubert Kèdowidé, Directeur diocésain de la communication de l’Église catholique et curé de la paroisse Bon Pasteur de Cotonou a donné une fois encore de la voix. C’était à travers une interview qu’il a accordée à une web télévision de la place.

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La démarche de l’Eglise consistant à sensibiliser les uns et les autres sur les dangers de l’Ivg vise à sauver des vies selon le Père Hubert Kèdowidé. « Après 19 ans de sacerdoce. J’ai eu des expériences de jeunes filles et celle qui me vient à l’esprit, c’est cette petite fille de 14 ans, enceintée par le gardien de sa maman. La fille qui est née de cette relation est en 2ème année de droit à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao) parce qu’on a défendu la vie et  on l’a accompagné. On ne peut pas avoir de tels succès et permettre à ce que, une fois que la femme est en détresse, la solution facile, ce serait de l’aider à avorter sans se soucier des traumatismes futurs qu’elle pouvait avoir » a-t-il décrié.  Tout  en estimant que la femme enceinte porte un citoyen de demain qui est un don inestimable pour la nation, l’homme de Dieu dit qu’il aurait voulu d’une loi qui donne la possibilité de prise en charge à toute femme enceinte. « Il y a des pays au monde ou c’est la gratuité. Dès que tu es enceinte et on le sait, on te prend en charge sur toute la ligne, pas seulement de façon clinique. Parce que cette loi n’a de sens que dans l’ordre clinique or l’être humain n’est pas que corps, mais aussi l’esprit » a déclaré le Directeur diocésain de la communication de l’Église catholique.

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Se prononçant sur les 200 décès enregistrés par an selon les chiffres du Ministère de la Santé dans le rang des femmes lors des avortements clandestins, le Père Hubert Kèdowidé pense qu’il serait aussi important de parler du nombre de personnes qui après l’avortement sont dans des détresses psychologiques. « Celles-là, elles viennent dans l’église. Elles partent chez des psychologues. Il y a des femmes qui ont fait l’avortement et qui vivent sans vivre. Et l’enfant innocent qui est tué aussi est là comme l’œil d’Abel qui poursuit Caen. Il faut que nous regardions le tout. L’Afrique jusqu’à maintenant a toujours sauvegardé la vie. L’enfant est un trésor et cela ne devrait pas changer » a poursuivi le prélat selon qui, un accent particulier devrait être mis sur l’éducation de la femme. Il parle aussi de la règlementation en matière d’accès aux films pornographiques qui selon lui prédisposent les filles à commencer tôt une sexualité.

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