Le fonctionnement de la Cour des Comptes a toujours préoccupé les acteurs de la société civile. En cela, la nomination de Ismath Bio Tchané Mamadou est donc une bonne nouvelle pour le président de l’Ong Nouvelle éthique, Joél Ataï Guèdègbé .Ce dernier se réjouit de cette prestation de serment qui selon lui, est un acte qui vient rendre fonctionnelle l’organe. Le Président de l’Ong Nouvelle éthique souhaite que les moyens soient mis à la disposition de l’institution pour un bon fonctionnement.
Lire ci -dessous l’entretien qu’il a eu avec nous à ce propos.
On ne peut que se réjouit après le plaidoyer que nous avons mené pour la Cour des comptes. Si le gouvernement à travers le Président de la République a cru nous entendre, il faut s’en féliciter et féliciter les députés pour avoir pris la loi organique après la révision de la constitution qui instituait la Cour des compte. Mieux vaut tard que jamais. On ne peut pas bouder son plaisir de voir que désormais cette Cour existe réellement avec cette nomination, celle d’une femme qui connait déjà la maison. Techniquement, c’est une Cour qui est essentielle et qui doit avoir le professionnalisme, les moyens pour aider les gestionnaires des comptes de l’État à mieux faire. Les attentes sont que la Cour reçoive rapidement les moyens qu’il faut. Qu’on ne perde pas plus de temps. Il y avait un consensus global dans le pays sur la nécessité d’une Cour des comptes. Donc faudrait pas que nous tergiversons davantage à la doter au delà de son personnel qui est en partie disponible des moyens pour travailler effectivement, pour aller sur le terrain et faire les vérifications qu’il faut afin de nous situer sur la gestion de nos fonds, de nos impôts en tant que citoyen. Nous n’attendons que ça parce que quelque part, c’est pratiquement ce qui manquait au dispositif institutionnel de notre pays au plan de la gestion des comptes publics et des collectivités.
Propos recueillis par Rudolf Sessinou