L’invasion de l’Ukraine par la Russie entamée le 24 février 2022 a des conséquences remarquables sur les plans socio-politique, économique, géostratégique… C’est ainsi que plusieurs voix se sont élevées ces dernières semaines pour pointer du doigt la responsabilité russe dans la crise alimentaire mondiale qui se profile à l’horizon en raison du statut de principaux producteurs et exportateurs de farine de blé reconnu à la Russie et l’Ukraine. Et déjà, la flambée des prix des céréales comme le blé et ses dérivés a été constatée, dans plusieurs pays, notamment en Afrique. Dès lors, de nouvelles stratégies sont élaborées en vue de pallier la pénurie de cette farine. C’est le cas au Cameroun dont les entrepreneurs envisagent désormais, avec grand sérieux, la possibilité de jeter leur dévolu sur le manioc et la patate douce.
En effet, ces tubercules (le manioc et la patate douce) qui, selon les informations rapportées par France 24, existent dans des quantités abondantes dans le pays, sont très peu transformées en farine panifiable faute d’accompagnement efficace et en l’absence d’une politique y relative appropriée. Vivement la réussite d’un tel projet pour inciter les pays africains à prendre des mesures radicales dans la perspective d’assurer à leurs peuples l’autosuffisance alimentaire. Le Gouvernement béninois serait tout aussi bien inspiré d’envisager de telles mesures afin d’éviter de se contenter seulement de subventionner l’achat par les populations des produits de première nécessité importés. De telles options ne pourront que soulager les familles durement frappées par la cherté de la vie.

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