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Les éléments de la police Républicaine ont mis la main sur un individu spécialisé dans le trafic d’êtres humains vers le Liban. Il a été interpellé le mardi 21 février 2023, à Lokossa suite à plusieurs plaintes déposées à son encontre. Le mis en cause serait poursuivi pour trafic, escroquerie, maltraitance, agression physique et abus sexuel. Selon la Fédération Internationale des Béninois de la Diaspora (FIBed), l’homme âgé de 35 ans se serait lancé dans ce trafic d’humains depuis plus d’une dizaine année. D’après le récit des faits, ce trafiquant qui s’est donné comme mission d’assurer le transport clandestin des jeunes filles et femmes béninoises désireuses de travailler au Liban, prélève non seulement des commissions de près de 100.000 fcfa par mois sur le salaire des victimes, mais aussi de rendre la vie difficile à ces dernières. « Après leur avoir pris les frais de commissions, il confisque et détourne les économies de la majorité des compatriotes qui le sollicitent à envoyer leurs salaires à leurs familles » a expliqué la Fédération Internationale des Béninois de la Diaspora (FIBed). Dans le but de rester caché et protéger ces intérêts, ce hors-la-loi, coupe tout contact avec ces victimes une fois au Liban. « Après les avoir amenés au Liban, il exige aux arabes la confiscation du portable de ces dernières et leur interdit le jour de repos. Il bloque le numéro de ces compatriotes, qui refuse de lui payer l’entièreté des frais de commissions exigés » renseigne la FIBeD. Mis aux arrêts, l’inculpé sera présenté au procureur de la cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme pour répondre de ses actes.

One thought on “Bénin : Un individu interpellé pour trafic d’humains vers le Liban”
  1. Un grand coup. Je salue la FiBed et la police républicaine. On se demandait quand est-ce que des éléments de cette pègre seront inquiétés. L’heure de la justice a sonné. Je prie le PS/Criet de faire en sorte que cet homme, ce criminel regrette à jamais de s’être amusé avec la vie de ces femmes qui ne demandaient qu’à travailler pour vivre.

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