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Spécial Don de sang/WAWATA-XWE

La polémique autour de la nomination d’un Rwandais à la tête de la Direction générale de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) a fait réagir le gouvernement de la rupture. Invité, à une émission de décryptage le dimanche 26 février 2023, Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a évoqué les raisons qui ont motivé le choix de l’Exécutif. «  Le souci premier du gouvernement a été de retrouver le profil pointu pour faire face aux exigences technologiques du moment » a-t-il déclaré avant de faire savoir que le Bénin ne court « aucun risque de manipulation des données personnelles » en nommant Pascal Nyamulinda à la tête de cette institution publique. À en croire Wilfried Léandre Houngbédji, l’homme a été choisi dans un lot de prétendants aux postes où ses challengers n’étaient que des compatriotes. Pour lui, l’avantage de Pascal Nyamulinda est d’avoir officié au Rwanda dans la même gestion des données personnelles. « Combien de Béninois ayant été sollicité les services de l’Anip, en dépit de tout ce qui se fait de bien là, ne se sont pas plaints parfois?  Nous voulons corriger ça pour qu’à terme, à la fin du mandat du directeur général, même si un Béninois reprenait demain les rênes de la structure, qu’il y ait des niveaux de faiblesse qui soient totalement éradiqués, et que le service soit optimal afin que nous ayons une satisfaction à la mesure de nos attentes » a laissé entendre le porte-parole du gouvernement.

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