La salle de conférence de la mairie de Cotonou a servi de cadre à  une séance de travail  le jeudi 25 novembre 2021  entre le Préfet Alain Orounla, le deuxième adjoint au Maire de Cotonou, Gatien Adjagboni, représentant le Maire, le commissaire central de la ville de Cotonou et les faîtières des transporteurs. Objectif, expliquer aux acteurs du transport public les motivations qui sous-tendent la volonté de réorganiser le secteur du transport urbain à Cotonou.
« Nous avons décidé de réorganiser la filière non seulement pour répondre aux exigences de la loi qui a mis en place un cadre équitable, mais également pour mettre de l’ordre dans la circulation ». Ainsi se prononçait le préfet du Littoral Alain Orounla pour justifier cette nouvelle mesure.  Pour l’autorité préfectorale,  cela  participe, d’une part, de l’assainissement de cette filière afin d’identifier tous ses acteurs et de la rendre profitable pour tous et, d’autre part, de régler le problème de mobilité urbaine et le désengorgement de la capitale économique.  À en croire ses propos, cette nouvelle donne « aura pour conséquence directe de remettre la Mairie dans son rôle de gestionnaire des gares routières qui recouvrera plus de recettes. Selon le deuxième adjoint au Maire de Cotonou,  « tout ce qui est taxi et qui arrive de Porto-Novo s’arrête à l’Abattoir et ne rentre plus dans la ville de Cotonou. Ils déchargent à l’Abattoir, ils recherchent à l’Abattoir pour la direction de Porto-Novo. Au niveau de Vodjè, tout ce qui est taxi qui arrive de Calavi, Bohicon, Lomé, etc, sont sur le site de regroupement de Vodjè, » Ces nouvelles réformes  visent à améliorer la mobilité urbaine à Cotonou.

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