La chance de survivre   des hémodialysés devient de plus en plus mince à l’Unité de dialyse du Centre national hospitalier et universitaire Hubert K. Maga. Plusieurs générateurs de dialyse sont en panne depuis quelque temps empêchant les malades d’avoir accès aux soins convenables.

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La situation des malades souffrant de l’insuffisance rénale chronique au Bénin est de plus en plus préoccupante. Alors que les patients qui continuent de lutter contre la mort réclamaient plus de soins pour se maintenir en vie, le temps qu’il faut, ils sont désormais obligés de se contenter du strict minimum en matière de soins à eux administrés. À l’origine, plusieurs générateurs de dialyse sont tombés en panne et la réparation se fait toujours attendre. Sur la vingtaine de générateurs, une dizaine ne fonctionne plus. L’Administration de l’hôpital qui a activé tous ses contacts pour résoudre le problème n’y parvient pas encore. Difficile de se procurer les pièces de rechange à remplacer par celles qui sont usagées et ayant occasionné la panne. Difficile également d’acquérir dans la foulée de nouveaux générateurs pour répondre aux attentes des patients dont la situation n’était déjà pas rassurante.

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Dans les normes, chaque séance de dialyse devrait durer 05 heures à raison de  deux à trois fois par semaine. Mais, dans la pratique, ce n’est pas respecté en raison de l’insuffisance des machines. Si cette situation a souvent été préjudiciable pour les plus vulnérables, qu’en sera-t-il de leur chance de survie si  des générateurs ne répondent plus ? Pas grand-chose, si ce n’est d’attendre tranquillement dans le couloir de la mort. Et Dieu seul sait que les statistiques sont insoutenables. La non-prise en charge de tous les dialysés rend le tableau encore plus sombre. Pour un problème sanitaire d’ordre social, les indigents ne sont plus couverts par la prise en charge et sont livrés à eux-mêmes. Vivement que les réformes judicieuses touchent ces bras valides de la République.

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