Praouda

Dans la matinée du jeudi 26 décembre 2024, le Bénin a perdu l’un de ses artistes talentueux, Praouda, décédé des suites d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Ce drame a profondément marqué ses proches, ses fans et toute la communauté artistique. Mais il soulève aussi une question importante : pourquoi les artistes béninois manquent-ils de soutien lorsqu’ils traversent des moments difficiles ?

Un combat contre le temps et l’argent

À en croire les déclarations de sa femme, Praouda aurait pu être sauvé si l’argent nécessaire pour ses soins avait été trouvé plus rapidement. Malheureusement, la famille a dû courir partout, sollicitant des proches et des amis, pour réunir la somme demandée par l’hôpital. Malgré leurs efforts et leur détermination, l’artiste a fini par succomber. Ce parcours douloureux met en lumière la difficulté des artistes et de leurs familles à affronter des urgences médicales.

Les artistes face à la précarité

Praouda n’est pas le premier artiste béninois à se retrouver dans une telle situation. Beaucoup de talents vivent dans une grande insécurité financière, sans assurance ni filet de sécurité en cas de problème de santé. Cela soulève une question cruciale : comment un pays riche en culture peut-il laisser ses artistes sans soutien dans des moments critiques ?

Un appel au ministère de la Culture

Le rôle du ministère de la Culture est de promouvoir et protéger les artistes. Pourtant, il semble que peu de choses soient faites pour les accompagner lorsqu’ils sont dans le besoin. Pourquoi ne pas mettre en place un fonds d’urgence pour aider les artistes dans des situations comme celle de Praouda ? Ce type de soutien pourrait sauver des vies et montrer une véritable reconnaissance envers ceux qui enrichissent la culture nationale.

Une réflexion nécessaire

La mort de Praouda doit être un signal d’alarme. Il est temps de réfléchir à des solutions pour mieux protéger les artistes béninois. Qu’il s’agisse de fonds d’aide, d’assurances ou de soutien médical, des mesures doivent être prises pour éviter que de tels drames se répètent. Praouda nous a quittés, mais son talent et son héritage culturel resteront gravés dans nos cœurs. Espérons que sa disparition permettra de déclencher des actions concrètes pour les artistes, afin que plus jamais une vie ne soit perdue faute de moyens.


Luc Roland Dansou

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