Somalon Yannick

Engagé dans le processus de l’amélioration des conditions de vie et de travail des dockers et tâcherons au port autonome de Cotonou, le gouvernement de la rupture a décidé en conseil des ministres, le 14 septembre dernier, de la création d’un bureau d’embauche unique dans les ports et plateformes logistiques portuaires en République du Bénin. Une décision qui a suscité l’euphorie dans le rang des dockers et qui n’a pas laissé indifférent Yannick SOMALON, Journaliste-écrivain et auteurs du livre ‘’DOCKERS BENINOIS’’. Dans une interview accordée à certains médias locaux, il a félicité le gouvernement et attiré son attention sur la nécessité de la convention collective.

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« La convention collective, un plan de formation et de la rigueur ». C’est en effet ce que propose Yannick SOMALON pour la réussite du bureau d’embauche unique au profit des dockers. À en croire le journaliste-écrivain, les embauches parallèles dans ce secteur doivent faire place à la transparence. « il ne faut pas qu’il y ait des embauches parallèles au niveau des sociétés agréées parce que c’est cela qui va tuer le bureau d’embauche unique comme cela a été le cas par le passé » a-t-il fait savoir. En effet, ce dernier demande une amélioration des conditions de travail des dockers béninois qui risquent leur vie aux prix du labeur. Pour palier ces criques qu’en cours ces braves travailleurs, l’auteur du livre ‘’DOCKERS BENINOIS’’, pense que la création de ce bureau d’embauche unique doit impérativement prendre en compte la vie de ces dockers et le traitement subit par ces derniers reste également à revoir. « … Ce sont des humains, on ne doit pas les utiliser à user ». Par conséquent, il faut un minimum de matériel de sécurité ( casque, chaussure de sécurité, gilet) à mettre à la disposition des travailleurs et revoir la grille tarifaire, indique Yannick SOMALON. À noter que le journaliste-écrivain a également suggéré que des plans de formation et une assurance santé soient mis en place
afin de réduire les risques comme c’est le cas dans des grandes sociétés de la sous région.

 

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