Alors qu’il a annoncé il y a quelques jours le remboursement d’une somme détournée par le Doyen de Faculté des Sciences Techniques (FAST), le professeur Thiery Alavo est revenu avec de nouvelles révélations. Cette-fois ci, il dénonce un plan qu’il taxe de « macabre » contre sa personne dans une nouvelle publication faite sur sa page Facebook, mardi 20 juin 2023.
Ci-dessous les nouvelles révélations du professeur Thiery Alavo :
Plan macabre contre ma personne:
A la suite de mes dénonciations de fonds détournés et des soutenances frauduleuses orchestrés à la FAST, une multitude d’actions nuisibles non seulement pour ma propre personne, mais aussi pour le Bénin entier ont été lancées. Pendant que les fausses soutenances se poursuivaient, des courriers remplis de très gros mensonges ont été adressés à la Ministre de l’Enseignement Supérieur, dans le but de m’exclure de l’Université.
Entre-temps, la Ministre Éléonore Yayi m’a adressé un courrier dans lequel elle a reconnu qu’il y a eu des insuffisances notoires au niveau des institutions universitaires et qu’elle a interpellé les responsables. A la réception de ce courrier, j’ai pensé que les autorités décanales et rectorales allaient cesser leurs actions malveillantes contre ma personne. Mais non! le recteur Félicien Avlessi a demandé au doyen Farid Baba-Moussa de me suspendre de toutes les activités pédagogiques de la Faculté, sous prétexte que je représente un danger pour mon entourage. Ainsi, mes cours n’ont plus été programmés depuis 2 semaines et mes étudiants en troisième année SVT sont orphelins. Or, il ne me reste que 2 séances de cours pour terminer le programme. J’ai déjà effectué toutes les séances de travaux pratiques pour près de six cent étudiants; mais j’ai sous la main plusieurs étudiants en stage sous ma supervision. Ces autorités ont demandé à ces étudiants de ne pas continuer leur stage chez moi. Les étudiants ont refusé, mais ils ont été menacés et je ne les vois plus.
La ministre Éléonore Yayi m’a invité à participer à une séance de travail dans le but de trouver des solutions aux problèmes. J’espérais qu’à cette séance elle prendrait ses responsabilités comme elle me l’a promis, malheureusement, elle m’a fait écouter les très gros mensonges des autorités qu’elle prenait pour vérité. Puis à la fin de la séance, elle déclara que les autorités décanales et rectorales sont autonomes et qu’elle ne peut pas leur demander d’annuler leurs actes malveillants. Deux jours après cette séance, je reçois un e-mail du DC me demandant d’amender un projet de compte-rendu de ladite séance.
Dans ce projet de compte-rendu, j’ai noté ce qui suit :
Il y a plein de choses dedans qui n’ont pas été dites à cette réunion, par exemple, Alavo se déplace avec une arme, il agresse les gens avec une arme blanche, etc.. Alors que je n’ai jamais fait de telles choses et personne ne l’a dit à cette réunion.
Toutes les déclarations mensongères des autorités sont présentées comme des vérités
Mes déclarations vérifiables et prouvées sont mises au conditionnel.
A la fin on a mentionné que la MESRS a exhorté l’instance qui a apprécié la santé mentale du professeur Alavo à le faire à nouveau afin de confirmer les conclusions. Or, aucune instance n’a évalué ma santé mentale et la MESRS n’a pas fait de telle déclaration à cette réunion.
Je n’ai jamais nui à quelqu’un de toute ma vie; j’essaie seulement de travailler honnêtement tout en contribuant à la bonne gouvernance et à l’éthique dans notre Université. Même le bâtiment de 250 mètres carrés qui abrite mes activités de recherche et de formation a été construit avec mes fonds propres.
Je ne peux pas comprendre pourquoi ces autorités mettent tout en œuvre pour me voir mort.
Depuis que j’ai commencé par les dénoncer, un individu a déposé un serpent dans mon laboratoire et a fui, et le Laboratoire a été plusieurs fois victime de cambriolage. Il y a environ deux mois, nous avons attrapé un voleur et le chef sécurité du rectorat a refusé de le confier à la police sous prétexte que le voleur est un mineur. Mes collaborateurs et moi avons dû conduire nous-mêmes le voleur au commissariat, et l’intéressé a été placé en détention par le Procureur de la République.
Je n’avais jamais été confronté à des gens si malhonnêtes et dangereux, et je crains beaucoup pour ma sécurité sur le campus d’Abomey-Calavi.
Pour que ces gens n’organisent pas un attentat contre ma personne, je me suis adressé au commissariat central d’Abomey-Calavi. Le commissaire m’a reçu et je lui ai remis ma plainte. Il a dit qu’il étudiera lui-même cette plainte et m’a déclaré ceci : ”tant que je serai là, rien ne vous arrivera.”
Je ne peux pas me taire et voir les gens nuire à mon pays et ma personne. Aidez-moi donc à crier plus fort, jusqu’à ce que le Président Talon se saisisse de cette situation afin de siffler la fin de la récréation.
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !
Je vous remercie !
Professeur Thiery Alavo
Luc Roland Dansou