Au Bénin, une opération de répression contre les infractions routières a été lancée depuis quelques semaines. Les usagers indélicats pris par les éléments de la police républicaine sont soumis à diverses contraventions selon l’infraction commise. Initialement fixée à 10 000 FCFA pour le non-port de casque, cette amende a été réduite par l’exécutif. C’est à travers un communiqué en date du 24 avril 2024, émis par le ministre de l’Intérieur, que l’information a été rendue publique. « L’amende forfaitaire applicable à la contravention pour défaut de port de casque est désormais fixée à 5 000 FCFA », peut-on lire.
Au vu des nombreux incidents enregistrés lors de cette opération, le ministre rappelle aux forces de l’ordre la nécessité de leur rôle de garants de la paix et de la sécurité dans le pays. « Au regard de cette situation, le gouvernement, tout en insistant sur la nécessité du respect de la réglementation en vigueur en matière de circulation sur les voies publiques dans notre pays, rappelle aux agents de la police républicaine leur devoir de professionnalisme en toutes circonstances et invite les populations au calme et à la sérénité », déclare Alassane Seidou.
Par ailleurs, des sanctions sont prévues à l’encontre des fonctionnaires de police indélicats. « En tout état de cause, la hiérarchie policière est instruite pour prendre les mesures disciplinaires ou engager les actions judiciaires qui conviennent le cas échéant, contre les fonctionnaires de la police républicaine qui se rendraient coupables d’atteintes injustifiées aux droits des citoyens sur la voie publique », ajoute l’autorité ministérielle. Il est à noter que cette initiative de répression des infractions routières a pour finalité d’éviter les nombreux décès consécutifs aux traumatismes crâniens dus aux accidents de la circulation.
Blevert AKAKPO